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Ai-je le choix ?

Posted on 27 janvier 20219 novembre 2022

Ma grand-mère Rose avait une façon bien à elle de me remettre en place, face à mes responsabilités et par là même, face à l’origine de bons nombres de mes angoisses.

Je m’explique…

Devant cette femme qui était l’incarnation du bon-sens, il m’arrivait souvent de justifier mes décisions en me retranchant derrière un « je n’ai pas le choix ! ». Il y avait bien-sûr de l’angoisse cachée derrière cette petite phrase innocente. Percevant mes incertitudes quant au risque de faire un mauvais choix, elle restait toujours très patiente avec moi. En grande pédagogue, elle me regardait du haut de son mètre cinquante-quatre et me disait :

« Dans la vie ma chérie, nous avons toujours le choix ! Et tu découvriras qu’au final ce n’est pas le choix qui compte… Il n’y a d’ailleurs qu’une seule chose que nous sommes obligés de faire et pour laquelle nous n’avons pas le choix : c’est de mourir !

Il y a les mots, il y a la philosophie et il y a la vie

Eh ben dit donc ! Qu’ai-je fait de cela, à 20 ans ? Consciemment, pas grand chose.

Je comprenais bien qu’elle me transmettait quelque chose d’essentiel tant cela me clouait le bec ! Et ce n’était pas facile à l’époque ! Mais j’avais du mal à mettre cela en application. Apparemment, étant donné mon jeune âge et ma santé excellente, ma mort me paraissait encore lointaine et il fallait bien que je fasse certains choix.

J’en avais conclu qu’il fallait que je réfléchisse longtemps et beaucoup avant de choisir. Trop même ! Mais cela n’avait rien à voir avec ma grand-mère. Non, cela venait de moi. Moi qui étais déjà une infatigable travailleuse des « boyaux de la tête » !

Alors j’ai continué à promener mes questions, mes bons et mes mauvais choix, mes regrets et surtout mes angoisses devenant parfois incontrôlables. Je ne disais plus je n’ai pas le choix, mais je disais « j’ai bien réfléchi et je vais faire comme ceci ou comme cela… »

Ma grand-mère continua à me montrer le chemin, de loin, par courrier ou par livres interposés jusqu’à ce qu’elle nous quitte, un jour de juin 1994. Les dernières années de sa vie, elle avait eu un grand intérêt pour le Dalaï Lama. À l’époque ce n’était pas très à la mode. Mais sa curiosité, son ouverture et sa vivacité d’esprit l’avaient amenée à s’instruire dans ce domaine, dans cette « spiritualité laïque et appliquée » comme je l’appelle aujourd’hui.

Lire des livres c’est très bien… Expérimenter c’est essentiel !

Aujourd’hui, je peux dire qu’il m’aura fallut presque une vie (environ une trentaine d’années) pour véritablement comprendre ce dont elle me parlait !

Peut-être qu’elle aussi avait mis une vie à le comprendre. Cinquante années nous séparaient.

Au-delà de son message un peu énigmatique, deux livres ont finalement tout changé !

J’ai eu la chance de lire il y a environ 10 ans, grâce à l’influence de Rose, un livre de Jacques CASTERMANE « Comment peut-on être zen ? ». Ce livre m’a littéralement emballée ! J’ai surligné chaque page tant il allait droit au but pour moi : la flèche de Monsieur CASTERMANE avait atteint sa cible ! Ce que j’appris dans ce livre était la chose suivante :

La souffrance première et principale de l’être humain est l’angoisse

Le Grand Enseignement de Rose était presque entendu !

Il me fallu encore un peu de temps pour digérer et incarner cette leçon. Quand on est têtu c’est un peu plus long !

Un second livre a permis le dernier changement d’angle nécessaire à la découverte de ce que j’avais sous mon nez ! Il s’agit du livre « Un homme debout » de Franck LOPVET. Cet auteur nous y livre une clé unique pour être soi, debout et prêt à vivre la vie telle qu’elle se présente à nous. Un regard nouveau qui permet de se libérer de cette angoisse :

Il n’y a pas de mauvais choix.

Il y a la vie, des vies possibles, qui n’ont qu’un seul sens : être vécues !

1 – L’angoisse de quoi ?

C’est grâce à la Communication Non Violente et en me reliant à la source de mes besoins, que j’ai pu répondre à cette question. Je me suis finalement trouvée face à un besoin immense et qui prend presque toute la place. Celui d’être rassurée sur ma mort qui arrivera, inéluctable. Comment puis-je faire face à ma mort et l’anéantissement du « moi » qui viendra avec ?

J’ai compris que je vivais déjà des petites morts, des petits anéantissements du « moi » au quotidien. Par exemple, comment je me sens quand quelqu’un n’est pas d’accord avec « moi » ? Quand ce que « moi » veut n’arrive pas, n’ai-je pas le sentiment intime que mon « moi » est comme anéanti ? N’est-ce pas cette peur de « néantisation du moi » qui nous pousse à nous mettre dans de grandes colères ?

Ainsi, il existe un lien incontestable entre notre souffrance première (l’angoisse) et la peur de mourir. Cette angoisse nait continuellement de cette peur de mourir. Et dieu sait combien cette peur contribue à notre malheur ! Quiconque vous dit qu’il n’a pas peur de la mort se ment à lui-même !

Il y a heureusement des manières de vivre sereinement, en « accord » avec cette peur, même si elle ne disparait jamais réellement. C’est d’ailleurs elle qui nous maintient en vie, comme un instinct de (sur)vie primordial et fondateur. Je vous livrerai, avec plaisir, au cour de mes publications comment y faire face. Pour vous donner un avant-goût, je dirais qu’en changeant le regard que l’on porte sur nos vies, nous sommes sur la bonne voie. Ensuite en nous reliant à ce besoin universel de réconfort, de sécurité, avec empathie et authenticité, nous pouvons entrevoir la promesse d’une vie réaliste et harmonieuse.

2 – Il n’y a pas de mauvais choix

Ce nouveau regard que je porte sur ma vie grâce à cette absence de mauvais choix m’a libérée !

Libérée tout d’abord de l’angoisse de faire un mauvais choix. De cette peur qui porte en elle l’illusion que nous aurons la vie plus belle si nous ne nous trompons pas ! Cette illusion pervertit nos décisions. Elle tord notre réalité et les conséquences qui en découlent sont parfois tristement celles qu’on voulait à tout prix éviter.

J’ai fait plein de choses dans ma vie. Ce qui veut dire que j’ai fait de nombreux choix également. À y regarder de plus près, certains diraient que j’ai fait de mauvais choix à certains moments ! Que je n’ai pas su me protéger, m’assurer de ne pas prendre de risques irréversibles, d’aller sur un mauvais chemin… Ajoutant à ce triste constat d’échec, la double peine de la culpabilité et des regrets.

Pourquoi s’infliger tant d’angoisse inutile ?

Le passé est révolu, l’avenir n’est pas encore là, seul le présent EST !

Cette phrase toute bête est un pilier sur lequel j’appuie ma pratique quotidienne.

Aujourd’hui, Je n’ai presque plus de compte à règler avec le passé. Le futur est toujours encore un peu trop présent dans mes pensées mais je m’ancre chaque jour un peu plus dans le présent !

Je suis convaincue aujourd’hui que j’ai fait ce que j’avais à faire ! Et ce n’est pas une pirouette intellectuelle de ma part ! Je pense sincèrement que dans cette vie matérielle et duelle que nous incarnons au quotidien, toutes les routes sont possibles et que la vie ne sert qu’à cela : la vivre pleinement, quelques soient les chemins, en grand et sereinement !

Si l’envie vous prend d’approfondir la manière de rester zen face au vent et de changer son angle de vue… vous pouvez lire cet article.

A très bientôt !

Rony CHABANNE

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2 thoughts on “Ai-je le choix ?”

  1. Pascale dit :
    5 avril 2021 à 07:32

    Merci Rony pour cet article, et le partage de la sagesse de ta grand-mère … j’aurais bien aimé avoir une grand mère aussi inspirante ! J’apprécie également énormément Franck Lopvet et le regard qu’il nous transmet : la façon d’envisager notre vie d’un autre point de vue…. savoir qu’il n’y a pas de mauvais choix est libérateur …
    Contente d’avoir découvert ton blog !

    Répondre
  2. Rony dit :
    5 avril 2021 à 16:36

    Merci Pascale. En effet avoir eu à mes côtés une personne digne d’expérience et de sagesse comme ma grand-mère Rose est une vraie chance ! C’est un plaisir de partager cette transmission…

    Répondre

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